sábado, 4 de junio de 2011

Open Letter to Mr. Kenneth Merten, Ambassador of the United States ex1

 It is too in French

 

Open Letter to Mr. Kenneth Merten, Ambassador of the United States of America in Haiti


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Haiti:

Haiti Since your arrival, your behavior is constantly rebelling my countrymen who want to be worthy heirs of that portion of land bequeathed by their ancestors.
You seem to forget or ignore, Mr. Ambassador, the history of this country's glorious past. If so, I invite you to inquire about the exploits of our heroes, culminating towards our independence.

You also seem to ignore the rights and duties of a diplomat reserves in a sovereign country. If so, I urge you to seek the good offices of your supervisor, who certainly urge you to put water in your wine.

In any case, know, Mr. Ambassador, that there exists in this corner of earth men and women able to publicly protest against your actions cavalier, arrogant, presumptuous, devastating the country.

You consider yourself a little god. How inelegant that you intervene in the internal affairs of the country proves eloquently.

Your last insult you have inflicted on us during the presidential and legislative elections. To satisfy your pulse, you've ordered them to members of the Provisional Electoral Council and government officials including the President of the Republic of rape, against their will, the laws of their country, who brandished the threat of revocation of their visas now your weapon of choice (Article 173-2 of the Constitution, Art 191 of the Electoral Act). Allow me to teach you that the U.S. visa does not lead to paradise. You think any permit. You have dared to treat certain impurities compatriots regularly elected April 20, confirmed by the so-called special BCEN.

Also I do not superfluous to recall the saga Bush-Algor. Where were you? (Se sou chen yo meg Wè worse).

Finally, you are allowed to employ Machiavellian politics by encouraging Haitians unhappy with final results to revolt. How horrible!

Given these deviations, my dignity, my honor, my desire to hang on the strict observance of our laws command me to return the U.S. visa which I hold. You can, at the present, take action thereon .-

NB: This decision is binding on my person.
Sincerely.

Port-au-Prince, 23 May 2011

Jean Baptiste Anthony Dumont,
People's Deputy

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Lettre ouverte à Monsieur Kenneth Merten, ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Haïti



 

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Haïti: Depuis votre arrivée en Haïti, votre comportement ne cesse de révolter mes compatriotes qui se veulent être dignes héritiers de cette portion de terre léguée par leurs ancêtres.
Vous semblez oublier ou méconnaître, Monsieur l'ambassadeur, l'histoire de ce pays au passé glorieux. Dans l'affirmative, je vous convie à vous enquérir des exploits de nos héros, qui ont culminé vers notre indépendance.

Vous semblez ignorer également les droits et devoirs de réserve d'un diplomate dans un pays souverain. Si c'est le cas, je vous invite à solliciter les bons offices de votre supérieur hiérarchique qui, certainement, vous exhortera à mettre de l'eau dans votre vin.

En tout cas, sachez, Monsieur l'ambassadeur, qu'il existe dans ce coin de terre des hommes et des femmes à même de protester publiquement contre vos interventions cavalières, hautaines, présomptueuses, dévastatrices pour le pays.

Vous vous considérez comme un petit dieu. La façon peu élégante dont vous intervenez dans les affaires internes du pays le prouve éloquemment.

Votre dernier affront, vous nous l'avez infligé à l'occasion des élections présidentielles et législatives. Pour satisfaire vos impulsions, vous avez intimé l'ordre aux membres du Conseil électoral provisoire et aux officiels du gouvernement dont le président de la République de violer, contre leur gré, les lois de leur pays, ayant brandi la menace de révocation de leurs visas, désormais votre arme de prédilection (art 173-2 de la Constitution ; art 191 de la loi électorale). Souffrez que je vous apprenne que le visa americain ne conduit pas au paradis. Vous vous croyez tout permis. Vous avez osé traiter d'impuretés certains compatriotes élus régulièrement le 20 avril, confirmés par le soit disant BCEN spécial.

Par ailleurs je ne crois pas superflu de vous rappeler la saga Bush-Algore. Où étiez-vous ? (se sou chen mèg yo wè pis).

Enfin, vous vous êtes permis d'employer la politique machiavélique en incitant les Haïtiens mécontents des résultats définitifs à la révolte. Quelle horreur !

Face à ces dérives, ma dignité, mon honneur, mon souci d'accrocher au strict respect de nos lois me commandent de restituer le visa americain dont je suis détenteur. Vous pouvez, dès la présente, prendre des mesures y relatives.-

N.B. : Cette décision n'engage que ma personne.
Salutations distinguées.

Port-au-Prince, le 23 mai 2011

Jean Baptiste Anthony Dumont,
Député du peuple